Syrlinks crée des gilets de sauvetage communicants

Ces gilets de sauvetage équipés d’émetteurs vont permettre d’avertir en temps réel au moment d’une chute dans l’eau.

Syrlinks s’est fait connaître du grand public grâce au robot Philae – mission Rosetta – puisque l’entreprise a été à l’origine des communications entre l’engin posé sur la planète Mars et la Terre.

Cette start-up est spécialisée dans la radiocommunication principalement pour le spatial, un secteur pour lequel elle développe des minisatellites. A partir de ces technologies de pointe pour un fonctionnement dans un milieu hostile, la jeune entreprise, créée il y a un peu plus de cinq ans, applique à d’autres secteurs, comme le nautisme, le résultat de ses innovations. Elle vient de développer un gilet de sauvetage communicant pour la plaisance.

«  Dans un boîtier miniature intégré au gilet, nous avons inséré des capteurs qui émettent un signal de détresse dès que le plaisancier tombe à l’eau », indique Guy Richard, le PDG de Syrlinks.

Les informations sont immédiatement captées par les navires qui évoluent à proximité ou par des balises relais. « Le système leur donne la position géographique exacte du plaisancier en danger », continue le dirigeant. Ce gilet communicant est une première, il ne fonctionnera pas en pleine mer mais dans les zones maritimes situées à moins de 10 milles des côtes qui sont le principal terrain de jeu des skippers de voiliers amateurs. L’énergie de ce gilet communicant est fournie par deux petites piles dont la durée de fonctionnement dans l’eau est de vingt-quatre heures. La mise en vente de ces équipements de sauvetage est proche puisque leur production doit démarrer chez le fabricant de gilets et d’accastillage Plastimo à Lorient, qui a été associé au projet de recherche.

Partenaire de Breitling

Syrlinks, qui emploie 54 salariés – principalement des ingénieurs – dans son tout nouvel ensemble immobilier de 1.300 mètres carrés situé au coeur de la technopole Rennes Atalante, est aussi à l’origine de la montre connectée de la célèbre marque Breitling. Elle a nécessité deux années de R&D. Elle est désormais sur le marché et dispose d’une minibalise de détresse bifréquence émettant un signal relayé via les réseaux des satellites Leosar et Geosar.

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